Julian Assange est le fondateur de Wikileaks, il a dévoilé des millions de documents militaires confiés par des lanceurs d’alerte dénonçant les crimes de guerres des États-Unis pour qui il devient l’ennemi public n°1. En octobre 2021, la Cour de Haute justice d’Angleterre se prononcera sur son extradition vers les États-Unis où il risque 175 ans de prison.
Baltasar Garzon est un juge d’instruction, mondialement connu pour avoir fait interpeller en 1998, à Londres, l’ancien dictateur chilien Augusto Pinochet. Il coordonne la défense juridique de Julian Assange depuis 2012 qui trouva en lui l’avocat idéal pour une affaire internationale où justice et hautes sphères politiques se mêlent.
Sarah Harrison est une journaliste britannique et chercheuse en droit qui a travaillé avec l’équipe de défense juridique de WikiLeaks. En juin 2013, elle rejoint à Hong-Kong l’ancien agent secret américain Edward Snowden, qui vient de livrer à des journalistes américains des documents secrets de la NSA (voir le film Citizenfour). Elle l’aide à quitter Hongkong en urgence pour échapper à une extradition vers les Etats-Unis, puis reste avec lui plusieurs mois à Moscou, où il est réfugié. En 2015, elle reçoit le prix « Willy Brandt pour le courage politique », décerné chaque année par le Parti social-démocrate allemand (qu’elle ne manque pas de critiquer dans son discours de remerciement).