LES FICHES DU CINÉMA
Filmé dans un noir et blanc radical, à la fois esthétisant et militant, ce travail, quoique empathique, manque un peu d’incarnation.
PREMIÈRE
Un film à hauteur d’homme qui évite tous les raccourcis et les facilités manichéennes. Un film d’une incroyable humanité dans un univers prompt à la déshumanisation.
TÉLÉRAMA
L’insalubrité, les vies qui s’organisent malgré tout, les solitudes, les visites, les départs, avec des images au noir et blanc franc et à la composition léchée : voilà un impressionnant portrait du milieu carcéral.
L’OBS
Avec une approche esthétique (le noir et blanc) et réfléchie en termes de mise en scène, le cinéaste s’immerge dans une prison bruxelloise et filme sans interférer le quotidien des détenus et des gardiens. Un geste formel qui rend à tous la dignité qu’ils méritent.
LES INROCKUPTIBLES
“On a aucune formation pour gérer du vivant”. Car c’est finalement bien de cela qu’il s’agit, et le film de Cédric Gerbehaye nous donne a posteriori le sentiment de voir simplement des humains faire ce qu’ils peuvent, face à l’absurdité d’un système archaïque en perdition.