Fiction / Japon

LE SECRET DE LA CHAMBRE NOIRE

Stéphane, ancien photographe de mode, vit seul avec sa fille qu’il retient auprès de lui dans leur propriété de banlieue. Chaque jour, elle devient son modèle pour de longues séances de pose devant l’objectif, toujours plus éprouvantes. Quand Jean, un nouvel assistant novice, pénètre dans cet univers obscur et dangereux, il réalise peu à peu qu’il va devoir sauver Marie de cette emprise toxique.

ANNÉE
RÉALISATION
SCENARIO
AVEC
FICHE TECHNIQUE
DATE DE SORTIE

2016

Kiyoshi KUROSAWA

Kiyoshi KUROSAWA, Catherine PAILLÉ, Eléonore MAHMOUDIAN

Tahar RAHIM, Constance ROUSSEAU, Olivier GOURMET, Mathieu AMALRIC, Malik ZIDI, Valérie SIBILIA

2h10 – Couleur – Dolby Digital 5.1

10 Août 2022

NOTE D'INTENTION DU RÉALISATEUR

DAGUERRÉOTYPE

L’idée de ce projet remonte à une exposition sur les débuts de la photo¬graphie que j’ai vue il y a longtemps au Japon et qui m’avait fortement impressionné.

La première chose qui a attiré mon attention est la prise de vue d’une rue déserte de Paris, vieille de presque deux cents ans. Pourquoi cette rue était-elle déserte ? Simplement parce que si l’on effectue une prise de vue avec un temps d’exposition long de plusieurs dizaines de minutes, tout ce qui bouge disparaît de l’image. Par ailleurs, bien qu’il fut en noir et blanc, la précision de ce cliché était surprenante et surpassait celle des photographies numériques d’aujourd’hui. Un court instant, j’ai eu la vision d’un futur proche, une ville habitée par la mort.

Je suis resté médusé devant l’image qui était exposée ensuite. C’était le portrait d’une jeune fille. Son visage avait une expression étrange, dont il était difficile de dire si elle relevait de la douleur ou de l’extase. C’était là encore dû au temps de pose ; le dos de la jeune fille était attaché afin que son corps soit maintenu absolument immobile. L’appareil qui avait servi pour tenir la pose était lui aussi exposé à côté de la photographie.

Les premières techniques de photographie ne visaient donc pas à capturer et reproduire une réalité brute mais plutôt un travail qui consiste d’abord à l’épurer, pour ensuite fixer l’essence de cette réalité débarrassée de tout ce qui est superflu. C’était presque une sorte de rituel magique. À l’époque, poser pour une photographie exigeait une grande détermination de la part du sujet photographié, car on pensait que pour être ainsi immortalisé, il fallait être prêt à sacrifier un peu de sa vie en échange. Et il semble que ceux qui maniaient ces techniques, objets d’un respect craintif, étaient considérés comme des êtres à la fois divins et démoniaques.

Les premiers daguerréotypes sont imprégnés du parfum d’une mort faite de lumière froide, qui n’a rien à voir avec la vive impression de réalité rendue par l’image numérique, ou la vitalité déformée des portraits peints. Le photographe et son modèle avaient conscience de tout cela quand ils entreprenaient une prise de vue. J’ai été profondément touché par le sens que prenaient de telles images, à des lieues du naturel, de la spontanéité qui sont recherchés dans la photographie ou le cinéma d’aujourd’hui.

 

LES SPECTRES

Par la suite, j’ai eu l’intuition que cet étrange procédé pourrait s’accorder avec le thème du fantôme que j’ai déjà traité de nombreuses fois auparavant.

S’il y a souvent des fantômes dans mes films, c’est d’une part parce qu’ils sont une représentation aisément compréhensible de la mort, et d’autre part parce qu’ils permettent de rendre le passé visible dans le présent. Toutefois, la vraie raison de mon attachement aux fantômes est la suivante : j’ai du mal à croire que les morts soient totalement dénués de substance et n’aient aucune relation avec nous autres vivants.

Je considère en effet que le corps et l’esprit existent à des niveaux différents. L’idée que l’esprit est réduit à néant dès lors que le corps disparaît me semble bien trop simpliste. D’abord, le corps n’est pas inerte comme une pierre, c’est un système mouvant. Il a été observé que la matière dont le corps est constitué, y compris le cerveau, se renouvelle d’une année sur l’autre. La conception du corps comme unique habitat de l’esprit semble donc erronée dès le début.

C’est pour cela que je ne crois pas me tromper en considérant que l’esprit juché sur cette structure changeante existe à un autre niveau que la matière, même si je ne sais pas très bien ce que c’est. Dès lors, qu’y aurait-il d’étrange à ce que les esprits des morts errent dans ce monde, à ce qu’ils résonnent avec les esprits des vivants, et qu’ils empruntent même parfois une forme visible ? Ainsi, j’ai fait apparaître des fantômes dans nombre de mes films afin d’élargir mon champ d’expression aussi bien sur le plan visuel que narratif. Jusqu’à présent, les revenants que j’ai mis en scène ont toujours pris la forme de fantômes ivres de vengeance. C’est le genre de représentation que l’on retrouve dans les histoires de fantômes japonaises (kaidan), ou même chez Shakespeare.

Or cette fois-ci, par l’intermédiaire du daguerréotype, j’ai compris que l’apparition d’un fantôme ne devait pas forcément être fondée sur la relation traditionnelle tuer / être tué, et qu’il était tout à fait possible de l’envisager dans les termes photographier / être photographié. J’étais certain qu’il pouvait exister une histoire de fantôme qui ne soit pas un simple récit de vengeance. Et j’ai commencé à travailler sur ce scénario pour explorer cette possibilité.

Pour « Kaïro » (2001), j’ai eu l’idée d’une situation un peu incroyable dans laquelle les gens deviennent peu à peu des fantômes tout en étant encore en vie. D’une certaine façon, le modèle qui pose pour les daguerréotypes se situe dans le prolongement de cette idée. Balzac était, dit-on, terrifié par le daguerréotype : il prétendait qu’à chaque fois que l’on posait pour un daguerréotype, on pouvait sentir les couches de son essence constitutive se détacher une à une.

 

LA LUMIÈRE

Selon moi, la tragédie c’est le récit de quelqu’un qui agit motivé par la poursuite d’un bonheur, la réalisation d’un désir ordinaire, mais qui bute contre plusieurs hasards malheureux, et aboutit à un résultat catastrophique. C’est pour cela que cette histoire n’implique ni victime ni agresseur, ni bien ni mal. Elle se contente de présenter les conséquences engendrées par une cause.

Les jeunes gens sont les personnes les plus atteintes par la douleur de la séparation imposée par la mort. Mais du fait même de sa jeunesse, le personnage principal de « Le Secret de la Chambre Noire » trouve un jour de la lumière pour éclairer une vie encore longue et dure. Aussi tragique que soit la résolution du récit, j’aimerais que cet espoir ténu laisse au spectateur un arrière-goût léger. Par ailleurs, je souhaite autant que possible que les films que je réalise puissent accompagner les jeunes gens de chaque génération. Je ne suis plus jeune moi-même depuis déjà longtemps, mais je voudrais que mes films – et si possible le cinéma en tant que moyen d’expression – le restent pour toujours.

 

LE CINÉMA

Bien qu’il soit déjà vieux de plus de cent ans, le cinéma reste un art jeune comparé à la peinture, à la littérature ou au théâtre. On pourrait même dire qu’il est immature. Il est plus proche des jeux-vidéos, de la bande-dessinée ou du rock, que des arts établis depuis longtemps. Je pense que c’est justement son charme. Je suis très heureux du fait que les salles de cinéma soient aujourd’hui encore l’un des principaux lieux de rendez-vous amoureux.

Ce projet est pour moi une métaphore du cinéma lui-même. Au Japon, il m’arrive souvent d’avoir l’impression que le cinéma est à l’agonie. Ce n’est la faute de personne en particulier. Pourtant le cinéma se dirige vers une fin tragique et il ne pourra plus redevenir ce qu’il était à l’origine. Est-il sur le point de s’effondrer ? Peut-être. Et je crois que si plusieurs imprévus se succèdent, cette « mort » arrivera plus vite qu’on ne le croit. Mais heureusement, le cinéma est encore jeune. Il est possible qu’il soit anéanti pour un temps, mais si quelques traces subsistent comme un fil tendu, peut-être que dans plusieurs dizaines d’années un rai de lumière pourra percer.

Le cinéma peut mourir, mais il peut encore espérer quelque chose. C’est dans ce but qu’aujourd’hui, même si je dois me faire arracher une à une les couches de mon être, je veux utiliser le cinéma pour fixer le plus possible des modestes portraits qui, je l’espère, dureront pour l’éternité.

LES ACTEURS

TAHAR RAHIM

 

Après des études de cinéma à Montpellier, Tahar Rahim débute sa carrière de comédien en 2005 en s’illustrant dans « Tahar l’étudiant », un docu-fiction signé Cyril Mennegun et qui s’inspire de son propre quotidien. Inscrit au Laboratoire de l’acteur, il se produit également sur les planches en 2007 dans la pièce « Libres sont les papillons » de Leonard Gersh. Parallèlement, on le découvre en policier municipal dans le film d’horreur « À l’intérieur » de Julien Maury et Alexandre Bustillo.

Mais c’est sa prestation de petite frappe dans la série « La Commune » diffusée sur Canal + qui va lui conférer une certaine popularité. Remarqué par le réalisateur Jacques Audiard pour sa justesse de ton et son côté juvénile, Tahar Rahim décroche le rôle du délinquant Malik El Djebena, personnage principal du « Prophète ». Portée par la performance fiévreuse de son interprète, cette violente plongée dans l’univers carcéral français est le lauréat du Grand Prix au Festival de Cannes en 2009. Le film est surtout récompensé par neuf César en 2010 dont le César du Meilleur Espoir Masculin et celui du Meilleur Acteur pour Tahar Rahim, ce doublé étant une grande première dans l’histoire de la cérémonie.

Sa carrière est désormais lancée, comme en témoignent ses nombreuses prestations durant l’année 2011. Ainsi, il commence par s’afficher aux côtés de Channing Tatum dans « L’Aigle de la Neuvième Légion » film anglo-américain de Kevin MacDonald, et joue le rôle d’un espion malgré lui pendant la Deuxième Guerre mondiale dans « Les Hommes libres » avec Michael Lonsdale.

L’acteur enchaîne avec le drame « Love and Bruises », où il incarne Mathieu, un jeune ouvrier qui tombe amoureux d’une étudiante chinoise interprétée par Corinne Yam, et sous la direction de Lou Ye. La même année, il revient aux intrigues historiques en tenant le rôle principal dans un film de Jean-Jacques Annaud, « Or Noir », dans lequel Tahar Rahim incarne un jeune prince dynamique.

Le comédien tourne ensuite dans le long-métrage de Joachim Lafosse, « À perdre la raison », pour lequel il retrouve Niels Arestrup. Dans ce drame inspiré d’un fait divers survenu en Belgique, Tahar Rahim incarne le mari d’une mère de famille (Emilie Dequenne) qui sombre peu à peu dans la folie jusqu’à commettre l’irréparable.

Il revient en 2013 sur la Croisette avec deux films : « Le Passé » du réalisateur iranien Asghar Farhadi et « Grand Central » de Rebecca Zlotowski dans lequel il incarne un ouvrier d’une centrale nucléaire vivant une histoire d’amour passionnelle avec Léa Seydoux. Dernièrement on a pu le voir dans un rôle de policier des douanes françaises dans le thriller « Gibraltar » de Julien Leclercq aux côtés de Gilles Lellouche.

En 2015, on a pu le voir dans les comédies « Samba » de Eric Tolédano et Olivier Nakache, et « Le Père Noël » de Alexandre Coffre, ainsi que dans « The Cut » de Fatih Akin. En 2016, Tahar était à l’affiche du film « Les Anarchistes » de Elie Wajeman et de « Réparer les vivants » de Katell Quillevéré.

En 2017, on le retrouvera à l’affiche de « Ça, c’est la famille » de Teddy Lussi-Modeste, avec Louis Garrel, Maïwenn, Roschdy Zem. Il tourne actuellement en langue anglaise, le film « Mary Magdalene » sous la direction de Garth Davis avec Rooney Mara, Joaquin Phoenix et Chiwetel Ejiofor.

 

 

CONSTANCE ROUSSEAU

 

Constance Rousseau débute devant la caméra de la réalisatrice Mia Hansen-Love dans son film « Tout est pardonné », en 2007. Pour ce rôle de jeune fille tentant de renouer avec son père, elle remporte le «Prix Premier rendez-vous» au Festival du Film romantique de Cabourg.

Par la suite, la comédienne tourne surtout dans des téléfilms comme une adaptation télévisuelle du « Bourgeois gentilhomme » de Christian de Chalonge en 2009 ainsi que dans « La Mauvaise Rencontre » réalisé par Josée Dayan en 2011.
C’est justement en 2011 que Constance Rousseau retrouve le chemin des plateaux de cinéma avec le moyen-métrage « Un Monde sans femmes » de Guillaume Brac dans lequel elle donne la réplique à Vincent Macaigne puis deux ans plus tard dans le drame américain « Simon Killer » d’Antonio Campos, avec Brady Corbet.

 

 

OLIVIER GOURMET

 

Petit-fils d’un menuisier, Olivier Gourmet grandit à Mirwart, village des Ardennes belges où son père est marchand de bestiaux et sa mère patronne d’un hôtel-restaurant. Il se découvre un talent d’acteur à 13 ans lorsqu’on lui demande de remplacer au pied levé un camarade de classe malade : en une réplique, il fait rire l’assistance. Après avoir hésité entre le journalisme sportif et la comédie, il obtient le Premier Prix du Conservatoire de Liège au bout de seulement deux ans. Il enchaîne, à partir des années 80, les pièces de théâtre, de Labiche à Claudel.

En 1996, la première apparition au cinéma d’Olivier Gourmet marque les esprits : dans « La Promesse », le film-coup de poing de Jean-Pierre et Luc Dardenne, il se révèle saisissant de vérité en père odieux et combinard. Les frères belges, adeptes d’un cinéma brut et citoyen, ont trouvé l’acteur idoine. Ils lui confient alors le rôle du patron dans « Rosetta », puis celui d’un menuisier qui engage comme apprenti l’assassin de son enfant dans « Le Fils » : souvent filmé de dos, le comédien n’en émeut pas moins le Jury du Festival de Cannes qui lui attribue le Prix d’interprétation en 2002. Mais, avant d’être consacré sur la Croisette, le Wallon avait déjà attiré l’attention des cinéastes français, participant à des œuvres exigeantes (Nationale 7, De l’histoire ancienne), et affichant une prédilection pour les rôles de salauds (Sur mes lèvres, Sauve-moi).

Très sollicité après son Prix d’Interprétation, Olivier Gourmet reste la figure familière d’un cinéma d’auteur pointu (celui de des Pallières ou Eugène Green), mais prend aussi part à des productions plus grand public, comme « Le Mystère de la chambre jaune », « Les Fautes d’orthographe » (2004) ou « Les Brigades du Tigre » (2006). Mi-ogre mi-prince charmant dans « La Petite Chartreuse », il s’attache à révéler la part d’humanité de héros a priori infréquentables (le PDG du Couperet de Costa-Gavras). Son charisme et sa carrure l’orientent vers des personnages qui représentent l’autorité (militaire dans « Mon colonel », curé dans « Jacquou Le Croquant »).

Il occupe une place centrale dans le cinéma hexagonal, cet engouement se confirme avec sa participation à « Bancs publics (Versailles rive droite) » de Bruno Podalydès et « Vénus noire » d’Abdellatif Kechiche. Cependant, Olivier Gourmet n’oublie pas son pays d’origine, le comédien étant présent, pour la seule année 2010, aux castings de « Robert Mitchum est mort » d’Olivier Babinet et Fred Kihn et à celui de « Blanc comme neige » aux côtés de François Cluzet et Louise Bourgoin. La même année, il donne la réplique à son compatriote Benoît Poelvoorde dans le très lucratif « Rien à déclarer » de Dany Boon.

En 2011, il n’a pas moins de cinq films à son actif, dont « Le Gamin au vélo » des frères Dardenne, et le très plébiscité « L’Exercice de l’Etat ». Puis en 2013, il joue dans « Grand Central » et l’année suivante il retrouve pour la septième fois les frères Dardenne pour « Deux jours, Une nuit » suivi de « La fille inconnue » en 2016. Il a prête sa voix pour la première à l’un des personnages du film d’animation « Avril et le monde truqué ».

À PROPOS DU RÉALISATEUR

Né le 19 juillet 1955 à Kôbe.
Kiyoshi Kurosawa débute la mise en scène avec des films indépendants en 8mm alors qu’il étudie la sociologie à la Rikkyô University. En 1980, son premier film « Shigarami gakuen » est projeté au Festival du Film Indépendant de Tokyo. En 1983, il fait ses débuts commerciaux avec « Kandagawa wars ». C’est en 1997 qu’il accède à la reconnaissance internationale avec « Cure », un film de serial killer. En 1999, « License to live » est projeté à la section Forum au Festival international de Berlin, et « Charisma » est ovationné à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes. La même année, « Vaine illusion » est au Festival de Venise où il retourne en 2006 avec « Retribution ». « Tokyo sonata » a reçu le Prix du Jury Un Certain Regard à Cannes en 2008. Son dernier film, « Shokuzai » (Celles qui voulaient se souvenir et Celles qui voulaient oublier) était en sélection officielle au Festival de Venise, au Festival de Toronto et à Deauville Asie en 2012. Puis en 2014, « Real » est présenté à Toronto et Locarno. 2015 marque son retour au Festival de Cannes avec « Vers l’autre rive » où il remporte le Prix de la Mise en Scène Un Certain Regard.

LISTE ARTISTIQUE ET TECHNIQUE

Liste artistique

 

Jean : Tahar Rahim
Marie Hégray : Constance Rousseau
Stéphane Hégray : Olivier Gourmet
Vincent : Mathieu Amalric
Thomas : Malik Zidi
Denise : Valérie Sibilia

 

Liste technique

 

Réalisation : Kiyoshi Kurosawa
Scénario : Kiyoshi Kurosawa, Catherine Paillé, Eléonore Mahmoudian
Image : Alexis Kavyrchine
Son : Erwan Kerzanet, Julie Brenta, Emmanuel De Boissieu
Montage : Véronique Lange
Musique originale : Grégoire Hetzel
Décors : Pascale Consigny, Sébastien Danos
Costumes : Elisabeth Méhu
Maquillage : Manuela Taco
Production : FILM-IN-EVOLUTION
LES PRODUCTIONS BALTHAZAR
Coproduction : FRAKAS PRODUCTIONS, BITTERS END et ARTE FRANCE CINEMA
Produit par : Michiko Yoshitake et Jérôme Dopffer
Coproduit par : Jean-Yves Roubin, Olivier Père, Rémi Burah Yuji Sadaï, Tanguy Dekeyser
avec la participation de : CNC, EURIMAGES , CENTRE DU CINEMA ET DE L’AUDIOVISUEL DE LA FEDERATION WALLONIE BRUXELLES TAX SHELTER DU GOUVERNEMENT FEDERAL BELGE AGENCY FOR CULTURAL AFFAIRS, GOVERNMENT OF JAPAN PROCIREP-ANGOA
en association avec : COFINOVA 11, CINEFINANCE TAX SHELTER
en coproduction avec : PROXIMUS VAP WOWOW
avec la participation de : ARTE FRANCE , CINE+

CE QU'EN DIT LA PRESSE

TRANSFUGE

Kiyoshi Kurosawa réalise, avec « Le Secret de la chambre noire », une magistrale oeuvre sépulcrale.

 

CRITIKAT.COM

Atmosphérique et lumineux, entre Poe, Barthes et « Vertigo », « Le Secret de la chambre noire » est l’un des plus beaux films de fantômes qu’on ait vus depuis bien longtemps.

 

CULTUROPOING.COM

Le secret de la chambre noire entérine les qualités de ses films précédents. Kurosawa s’y réinvente dans une sorte de précipité classique de son œuvre, toujours surprenant et ludique en dépit de sa noirceur.

 

L’HUMANITÉ

Kurosawa s’empare avec maestria de cette réalité. Deux hommes, deux femmes, et des fascinations amoureuses ou vengeresses qui vont intensifier le drame.

 

LE JOURNAL DU DIMANCHE

Ce thriller atmosphérique mise sur un jeu d’ombres et de lumières pour un résultat visuellement splendide, s’appuyant sur une mise en scène quasi théâtrale qui distille lentement des indices pour élucider le mystère.

 

LES INROCKUPTIBLES

De tous les films de Kurosawa, Le secret de la chambre noire n’est sans doute pas le plus avenant, le plus aisé, le plus haletant mais il possède pourtant des beautés qui ouvrent sur de nouveaux horizons le cinéma de Kurosawa.

 

TÉLÉRAMA

Grâce à son mystère, le nouveau film fantastique, très réussi, de Kiyoshi Kurosawa devient une grande tragédie romantique.

 

SUD OUEST

En artiste accompli, le cinéaste japonais Kiyoshi Kurosawa n’a besoin d’aucun artifice pour faire des merveilles et réaliser un film fantastique.