Fiction / France

MISE AU VERT

Resserrer les liens familiaux, libérer ses ados de leur addiction numérique, renouer avec ses racines dans la région de son enfance; voilà pourquoi Régis décide d’emmener femme et enfants passer des vacances surprises dans le Vercors. Une vieille maison en ruine perdue dans la forêt. Pas d’eau, pas d’électricité, encore moins de réseaux ni de wifi. Rien ne va se passer comme prévu…

ANNÉE
RÉALISATION
SCENARIO
AVEC
FICHE TECHNIQUE
DATE DE SORTIE

2023

Yohann CHARRIN

Yohann CHARRIN

Frédérick GUILLAUD, Alexandra HOLZHAMMER, Juliette CHARRIN, Gabin JOUILLEROT

1h34 – Couleur – 1.85 – Dolby Digital 5.1

20 Septembre 2023

NOTE DU RÉALISATEUR
À la base, il y a une situation. Un décalage contemporain.Une famille parisienne à bout de souffle, qui part dans l’inconnu.Il y a Régis Blondin, notre héros. Ou notre anti-héros ? Un personnage en pleine crise aux contradictions multiples, qui cherche par cette mise au vert à renouer les liens familiaux – en particulier avec sa femme qui le trompe -, à désintoxiquer ses enfants de leurs addictions numériques, à combler le manque dû à la mort de son père et sa longue séparation avec la région de ses origines.
Avec lui, il y a sa famille. Claire et les enfants vont chacun révéler beaucoup de surprises. Et il y a le vieux Léon, à l’origine de l’histoire et qui en détient la clé !Et puis il y a les autres. Ceux que l’on n’attend pas mais qui vont peu à peu composer les différents éléments de la comédie : Jicé, Léa, Tom, Jacob et la bande de marginaux néo-ruraux d’une part, qui amènent un côté original et décalé à l’aventure tout en illustrant des phénomènes sociaux actuels (le retour à la nature aidé par la crise, la décroissance, l’écologie…).Et d’autre part, les gens du « cru », ces gens de village, simples, âpres, qui paraissent vivre avec quelques décennies de décalage et dont certains ne voient pas d’un très bon œil l’arrivée d’étrangers et sont prêts à se laisser tenter par des solutions extrêmes…À cette galerie de personnages hauts en couleur, s’ajoute un élément primordial : un univers fort, méconnu et véritablement cinématogra- -phique, celui des plateaux du Vercors.
En termes de scénario l’idée était donc, autour de Régis et de sa famille, véritable socle de l’histoire, de confronter ces différents groupes dans cet espace unique afin de faire naître des situations drôles et inattendues. En partant du comique de situation initial, nous glissons au fur et à mesure vers des sphères plus sociales, plus intimes, plus inattendues, sans jamais quitter Régis dans sa quête identitaire et familiale.En évitant de nous prendre au sérieux, nous flirtons avec les genres, multiplions les clins d’œil, toujours un petit peu en décalage, mais sans jamais abandonner la comédie…Pour ce qui est du casting, l’idée est de proposer aux spectateurs de nouvelles têtes, faire émerger de nouveaux talents, de nouvelles énergies. Proposer dans ce domaine-là aussi quelque chose de différent.Les rôles de Régis, Claire et Jicé étant primordiaux, ils sont interprétés par des comédiens professionnels, mais autres que ceux qui se partagent habituellement les premiers rôles du cinéma en France. Autour d’eux, nous avons fait appel à des comédiens d’horizons divers, certains à contre-emploi, certains originaires de la région du Vercors afin de profiter de leurs accents, de leurs « gueules » pour accentuer le décalage et crédibiliser la situation. Et puis est venu le tournage. Et la mise au vert a été aussi celle de l’équipe !Celle-ci a été réduite au minimum, une dizaine de personnes environ. Nous avons tourné de manière très légère, souvent à l’épaule, souvent en extérieur jour avec comme seul éclairage la plus belle lumière qui soit, le soleil. Nous avons ainsi profité de chaque instant, de chaque imprévu, essayé des choses et improvisé certaines.La caméra a toujours été proche des personnages et surtout de Régis, notre véritable guide dans cette aventure et par les yeux duquel tout s’est déroulé.
Après vingt ans passés à exercer le métier de directeur de la photographie, j‘ai accordé beaucoup de soin à la beauté des images et du son, mais mon attention de chaque instant a été pour les comédiens et leur mise en scène afin d’aller chercher ce qui compte le plus pour raconter cette histoire : l’émotion et la comédie. Et puis je n’ai pas oublié de filmer l’autre personnage du film qui m’est cher, le Vercors.J’ai utilisé pour cela des plans très larges, des prises de vues aériennes ainsi que des plans filmés en mode documentaire (matières, animaux, villages, fêtes) afin de situer la comédie dans un écrin d’authenticité.Le tournage a été court et intense car c’est comme cela que j’aime et que je sais travailler. Je tenais aussi à ce que cela soit un moment de plaisir et de partage pour tout le monde car je suis convaincu que cela se ressent à l’image.Ma parfaite connaissance de tous les décors où j’ai passé les vacances de mon enfance et le fait d’être entouré de proches collaborateurs, dont certains sont aussi des amis, ont rendu cela possible.Ainsi, niché au milieu de ces montagnes, dans cette atmosphère majestueuse et sans artifice, j’ai envisagé cette « mise au vert » comme une aventure familiale aux multiples facettes, ambitieuse sans être prétentieuse, et surtout originale et déconnectée.
À PROPOS DU RÉALISATEUR
Après des études de cinéma, je commence à travailler sur les plateaux en 1997 et expérimente la plupart des métiers de l’image. En 2003, je tourne mon premier long-métrage comme directeur de la photographie de « La symphonie marocaine », film musical ambitieux tourné en 35mm et repéré dans de nombreux festivals internationaux. C’est le début d’une longue collaboration avec le cinéma marocain. Jusqu’en 2012, je travaille comme directeur de la photographie sur toute sorte de production et collabore avec des réalisateurs de tous bords et aux influences très variées : long-métrage « Matéo Falcone » avec Eric Vuillard, clips avec Xavier Gens, François Goetghebeur… Fictions TV avec Didier Le Pêcheur, Ludovic Colbeau-Justin, Julien Weill… entre autres. En 2012, j’écris et réalise mon premier court-métrage « 20 % » puis commence à travailler en parallèle comme réalisateur de films de commande (corporate, web, pub). J’ai écrit depuis trois scénarios de long métrage dont « Mise au vert » qui sera le premier porté à l’écran. En 2019, je crée ma société de production Yo Films dans le but de produire mes films de manière indépendante. « Mise au vert » sera la première production de fiction de Yo Films.
CE QU'EN DIT LA PRESSE

20 MINUTES

Cette comédie tournée avec un budget minime révèle d’excellents interprètes.

 

FRANCEINFO CULTURE

Des dialogues enlevés, une photo soignée, un montage vif, rythmé par une bande originale joyeuse… Ce premier film indépendant, tourné à l’économie en 18 jours, produit sans aide, propose dans l’esprit de la comédie française populaire un regard malicieux et décalé sur des sujets au cœur de l’actualité.

LISTE TECHNIQUE

Scénario et réalisation : Yohann CharrinProduction : Yo Films (Yohann Charrin & Yohann Zveig)Assistant réalisateur : Mickaël CohenRégisseur général : François ZumsteinImage : Gabriele ButiSon : Sammy NekibScripte : Laura CordeboeufCostumes : Priscillia DelsaultMaquillage/coiffure : Agnes MorlighemDécors : Frédéric CasellasMontage image : Gwenael Giard BarberinMontage son : Clément BadinMixage : Lionel GuenounMusique originale : Yohann Zveig

HORAIRES DU 27 SEPTEMBRE AU 3 OCTOBRE

Tous les jours : 18h30
Mercredi, Jeudi, Vendredi, Dimanche, Mardi : 14h35
Samedi, Lundi : 14h10