ABUS DE CINÉ
Drôle et émouvant, « Retour en Alexandrie » résonne et permet de passer un bon moment, tout en se posant les bonnes questions. Il donne corps à la citation d’Oscar Wilde : « Les enfants commencent par aimer leurs parents ; devenus grands, ils les jugent ; quelquefois, ils leur pardonnent ».
LA SEPTIÈME OBSESSION
À la « gravité » de ce synopsis, l’écriture et la mise en scène répondent par une légèreté mélancolique et une musicalité (Dalida parmi tant d’autres) poignante. L’humour cisèle ici les douleurs enfouies. Les faisant remonter à la surface sans jamais verser dans le drame cathartique. Les digressions narratives fusent et de savoureux personnages secondaires […] étoffent le récit sans jamais l’égarer. Tout cela rassemblé par une caméra amoureuse de ses actrices et à la sensualité contagieuse.
LES FICHES DU CINÉMA
Entre fantasmes et réalité, un premier film nostalgique et drôle.
L’OBS
Ce road-movie, premier film emballant, où le réalisateur se projette dans un personnage féminin pour disséquer avec amour et causticité son rapport aux femmes, et en particulier à celle qui l’a mis au monde, multiplie les sorties de route pour déplacer son récit psychanalytique vers une fantasmagorie kitsch, malicieuse et mélancolique.
PREMIÈRE
Mais grâce à Fanny Ardant et Nadine Labaki dans un duo mère/fille explosif, le charme opère. Et à travers elles, Tamer Ruggli nous fait partager les souvenirs d’enfance de son Egypte natale à coup de phrases assassines, de décapotable rose et de chansons, de Warda à Dalida.