CAHIERS DU CINÉMA
Devant des scènes aussi stupéfiantes, il apparaît combien Kurosawa, toujours à la recherche de nouvelles voies, forge un art solitaire, à la fois poétique et théorique.
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« Vers l’autre rive » est un récit initiatique saisissant dans sa bouleversante étendue le mystère de la mort cohabitant avec la vie, et réciproquement le mystère même de celle-ci. Kurosawa livre un film cosmique où s’exprime un rapport au monde entier, autant abstrait que sensible.
L’EXPRESS
Ce mélo poétique évolue sur un fil ténu entre réalisme et surnaturel, avec cet art de faire surgir l’extraordinaire sans écraser l’ordinaire par une mise en scène subtile (…) Et l’infinie douceur de ce film hante longtemps après son ultime image.
LE MONDE
Figure de l’épouvante japonaise, Kyoshi Kurosawa livre un film magnifique sur l’idéalité du couple.
LE PARISIEN
Faire simple sur un sujet improbable, envelopper son propos de délicatesse, poser avec douceur la question du destin entre ces deux parenthèses qu’est l’existence : Kurosawa parvient à tout cela.
LIBÉRATION
Kiyoshi Kurosawa imagine un mélo sans excès et néanmoins déchirant dont le pouvoir de désordre et d’apaisement s’enracine dans la fiction du retour de celui qui ne peut pas, ne doit pas revenir.
TÉLÉRAMA
La logique des rêves est superbement restituée par cette alternance de moments suaves et de brusques accès de noirceur. (…) Si le film brille dans la zone frontalière entre la réalité et l’inconscient, il impressionne aussi par l’entre-deux qu’il suggère entre la vie et la mort.
CULTUROPOING.COM
Kiyoshi Kurosawa nous revient avec un très beau film, poétique et intimiste, qui renoue avec les meilleurs épisodes de « Shokuzai » et son chef-d’œuvre de 2008, « Tokyo Sonata ». Vivement conseillé.
LES INROCKUPTIBLES
Sous le regard de Kurosawa, les âmes bougent, changent de forme, mais personne, et surtout pas le metteur en scène, une voix-off ou un personnage ne vient nous expliquer, un sanglot dans la voix, ce qu’il y a à comprendre.
POSITIF
De l’ouverture à l’épilogue, il s’avère parfaitement prévisible dans le fond et la forme. Cependant, ce roulis de paquebot lui confère aussi un charme particulier. Les personnages prennent le temps d’exister et les sentiments de s’épanouir. (…) Goûter, toucher, voir, entendre le présent, toute la beauté d’ici-bas. Le cinéma sert aussi à ça.
PREMIÈRE
A mi-parcours, Kurosawa rebat les cartes, redoutant l’effet catalogue de son récit et linéarité du road-movie. La route devient alors sinueuse, l’émotion s’infiltre jusque dans les intrigues parallèles et le cinéaste japonais ménage des pauses à teneur métaphysique.