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Espace Saint-Michel

A PROPOS

1880 : le Bouillon Gandon
1911 : naissance du cinéma Saint-Michel
1918 : le début d’une saga familiale
1947 : le Saint-Michel dans tous ses états
1988 : l’attentat
1991 : renaissance

1880 : le Bouillon Gandon

Victor Gandon lance le Bouillon Gandon à Paris sur la place Saint-Michel. Midi et soir, c’est dans une salle de 300 couverts qu’il nourrit les estomacs affamés de sa clientèle, 7 jours sur 7.

Au menu, filets de harengs pommes de terre à l’huile, salade de cervelas sauce rémoulade, tête de veau sauce gribiche, baba au rhum maison…

1880 : le Bouillon Gandon

1911 : naissance du cinéma Saint-Michel

Entrepreneur avisé et visionnaire, Victor Gandon, voit dans l’avènement du cinématographe créé par les frères Lumière en 1895, l’opportunité de proposer à ses clients une expérience à la fois novatrice et divertissante. C’est ainsi que le cinéma Saint-Michel voit le jour en 1911.

Chaque semaine sont loués au frères Pathé 600 mètres de pellicule, pour le plus grand bonheur des spectateurs.

1911 : naissance du cinéma Saint-Michel

1918 : le début d’une saga familiale

En 1918, Gaston Gérard, le mari de la nièce de Victor Gandon, reprend le flambeau, et sera suivi, au gré des générations, de Jean, puis aujourd’hui de Claude.

Le cinéma Saint-Michel devient une salle incontournable du Quartier Latin, en montrant dans sa salle unique d’environ 500 places, réparties sur 2 niveaux entre le balcon et l’orchestre depuis 1925, des films en première exclusivité.

1918 : le début d’une saga familiale

1947 : le Saint-Michel dans tous ses états

En 1947, Jean Gérard, fils de Gaston, devient à la mort de ce dernier, directeur du cinéma, tandis que sa mère, Germaine, en reste la propriétaire.

C’est d’ailleurs en 1947 que le Saint-Michel réalise son record absolu avec 11 244 entrées en une semaine, avec LE DIABLE AU CORPS de Claude Autant-Lara.

En 1981, pour faire face à l’évolution de l’exploitation cinématographique, le Saint-Michel remplace sa salle unique par deux salles, respectivement de 200 et 100 places.

1947 : le Saint-Michel dans tous ses états

1988 : l’attentat

Le dimanche 23 octobre 1988, à minuit et quatre minutes, tout bascule : le cinéma Saint-Michel s’embrase pendant la générique de fin du film dans la salle diffusant le film STORMY MONDAY de Mike Figgis. Mais la véritable cible est le film controversé de Martin Scorsese, LA DERNIÈRE TENTATION DU CHRIST, en exploitation au Saint-Michel depuis le 12 octobre sous contrôle renforcé, en raison des menaces perpétrés par des intégristes catholiques.

Le bilan est lourd : 13 blessés, dont un spectateur qui, grièvement intoxiqué, ne sera partiellement remis que plusieurs mois après. Le cinéma est quant à lui réduit en cendres…

1988 : l’attentat

1991 : renaissance

Après des années d’efforts, de travaux, et de réflexion, le cinéma rouvre ses portes le 25 septembre 1991 sous le nom d’Espace Saint-Michel. Non seulement le cinéma renaît en effet de ses cendres, mais il s’est transformé en un lieu pluriculturel et convivial, privilégiant l’échange et le dialogue -pour plus que jamais affirmer sa résistance face à ceux qui chercheraient à bâillonner la liberté d’expression.

L’Espace Saint-Michel c’est ainsi désormais deux salles de cinéma, de respectivement 120 et 90 places (pour un confort accru), mais également un bar-restaurant, Les Affiches, ainsi qu’un espace « Club » accueillant les débats et événements.

Le nouvel Espace Saint-Michel est inauguré par Jack Lang et Danielle Mitterrand, avec à l’affiche le chef-d’oeuvre du Japonais Kei Kumai, LA MORT D’UN MAÎTRE DE THÉ.

1991 : renaissance
109
ANNÉES
5095
FILMS
24818744
ENTRÉES

L’Espace Saint-Michel

Depuis 1911, l’Espace Saint-Michel propose des films d’auteur, classiques et contemporains, du monde entier !

Avec ses deux salles, de respectivement 120 et 90 places, un bar (« Les Affiches »), et un espace Club pour les débats, rencontres et événements, l’Espace Saint-Michel impose plus que jamais sa marque de fabrique en tant que cinéma engagé et découvreur de talents et de nouvelles cinématographies.

Espace Saint-Michel

Le mot du patron

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« Que vous soyez cinéphile ou non, venez découvrir une toile ou déguster un verre de vin issu de notre sélection (ou un jus de fruit artisanal), et tout simplement échanger, débattre, écouter, écrire ou méditer, selon l’envie !

A l’Espace Saint-Michel, tous et toutes sont les bienvenu.e.s ! »

Claude GERARD