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I AM THE FUTURE

Documentaire / France

Des rêves plein la tête malgré les difficultés qu’ils rencontrent, quatre jeunes s’interrogent sur leur avenir et celui de leur communauté. Venus de France, Indonésie, Inde et Liban, leurs destins convergent à New York où ils témoignent de leur expérience de la pauvreté aux Nations Unies. Au travers de l’écriture, de la danse, de la photographie et du dessin, les protagonistes posent, avec courage et joie, un œil rare sur les grands défis contemporains.

Année

2025

RÉALISATION

Rachel CISINSKI

SCENARIO

Rachel CISINSKI

AVEC

Mamadou DIALLO, Dian SAFITRI, Soumayraa HMOUDA, Laxmi CHAUHAN

FICHE TECHNIQUE

1h38 - Couleur - Dolby Digital 5.1

DATE DE SORTIE

10 SEPTEMBRE 2025

HORAIRES DU 10 AU 16 SEPTEMBRE 2025

TOUS LES JOURS : 14h45, 18h10
SAM 13 • DIM 14 : 22h00

HORAIRES DU 17 AU 23 SEPTEMBRE 2025

TOUS LES JOURS (sauf Lun. & Mar.) : 12h45
LUN 22 • MAR 23 : 15h00

NOTE D’INTENTION

Dans les bidonvilles de Delhi, Kolkata et Mumbai, à Manille et au Caire, dans les quartiers pauvres du Liban, je fais l’expérience de “lignes de front” où la vie s’écoule selon une autre temporalité que celle régissant dans mon imaginaire occidentale. Il n’y a pas de plans à long-terme. Le plus difficile, ce n’est pas la pauvreté en tant que telle mais l’absence d’opportunités qui en découle. Les individus que je rencontre, notamment les jeunes, sont aussi courageux que vulnérables. Mais c’est leur intelligence et leur énergie qui me frappent. Une intelligence vive, une vivacité presque extravagante, une joie indéniable, un sens aigu de la créativité qui ne demande qu’à être nourri. Un quotidien fait d’urgences, de nombreux manques, mais qui loin de susciter la pitié, inspire et force l’admiration. La division sociale qui régit toutes nos sociétés (“Nord” comme “Sud”) n’est évidemment pas sans lien avec une certaine division narrative. Les “pauvres” sont rarement “autorisés” à s’exprimer car ils n’auraient pas la légitimité de le faire. Le film “I am the future” a justement pour vocation de leur donner la parole. Les quatre jeunes adultes au cœur de ce film ne sont ni des victimes, ni des génies extraordinaires. Pourtant ils sont bel et bien en mesure de livrer leur vision du monde qui s’avère particulièrement pertinente. 

 

Entre documentaire et fiction, notre film pose la question de la posture de chacun des personnages face à sa propre communauté. Sans jamais condamner ou s’apitoyer, il s’agit de mettre le doigt sur les fractures, les impossibilités, les injustices avec lesquelles ils sont en prise. En définitive chacun joue son propre rôle… la frontière entre réalité et fiction se faisant de plus en plus mince. Le choix de passer par des médiums artistiques différents renforcent encore ce procédé : Dian dessine et donc fictionnalise, Soumayraa fait poser les femmes qu’elle rencontre, Mamadou écrit littéralement une histoire. Laxmi construit une comédie musicale, inspirée de son expérience personnelle. 

 

Enfin la notion de rêve est le motif fondateur du film. Rêver c’est toujours en un sens s’échapper de la réalité brutale. Ce film porte la voix de jeunes ayant traversé (traversant encore) des situations impossibles. Or n’est-ce pas précisément le terrain privilégié de l’art que ce champ d’impossibilités ? C’est lorsqu’elle s’avère trop difficile, qu’apparaît le droit (et parfois même le devoir, dirait Chris Marker) de nier la réalité.

BIOGRAPHIE DE LA RÉALISATRICE

Rachel réalise en classe préparatoire CinéSup son premier documentaire qui interroge le concept de “marginalité”. Après des études d’histoire de l’art et de philosophie, elle rejoint Life Project 4 Youth avec lequel elle s’engage entre 2019 et 2021 pour participer à la coordination des 17 entités du mouvement, puis ouvrir des centres de formation au Liban. Elle rentre ensuite en France, portée par son désir de faire du cinéma, et prépare le concours de la Fémis en section Réalisation. Elle atteint le dernier tour, mais n’intègre pas la promotion finale

CE QU'EN DIT A PRESSE

ABUS DE CINÉ

Ponctué par des moments suspendus où les 3 amies se découvrent devant la skyline de New York, le film s’articule autour de quatre mini documentaires dédiés à chacun des protagonistes. D’une mise en scène assez formelle, les portraits se révèlent assez inégaux (…). À l’inverse, le dernier reportage consacré à Soumayraa au Liban est de loin le plus abouti.

 

OUEST FRANCE

Un documentaire lumineux, plein d’espoir.

 

aVoir-aLire.com

Cinéma, littérature, photographie et danse, comme autant d’opportunités d’ouvrir les champs du possible dans ces témoignages de jeunes migrants issus du monde entier. I Am the Future est plus qu’un documentaire, c’est un acte artistique et politique.

 

LES FICHES DU CINÉMA

Quatre portraits joyeux et toniques d’une jeunesse pleine de rêves et d’énergie pour changer les choses.