Née à Beyrouth, Myriam el Hajj est une réalisatrice libanaise de documentaires et de fictions, reconnue pour son regard audacieux et engagé sur la société libanaise. Elle est diplômée en audiovisuel de l’Université Libano-Américaine (LAU) ainsi qu’en réalisation de cinéma puis en théâtre de l’Université de Paris-8 Vincennes Saint-Denis. En parallèle de sa pratique en tant que cinéaste, elle enseigne le cinéma à l’Académie Libanaise des Beaux-Arts (ALBA), où elle contribue activement et depuis plus de 10 ans à former une nouvelle génération de cinéastes libanais. Elle intervient ponctuellement à la Fémis et notamment à l’Université d’été de la Fémis (2025).
Son cinéma, à la fois intime et politique, explore des thèmes tels que la mémoire collective, les conflits identitaires, la corruption, et la complexité des rapports humains dans un Liban en perpétuel changement. Elle se fait remarquer avec son premier long-métrage documentaire Trêve (2015), qui suit son oncle et ses amis, anciens miliciens de la guerre civile libanaise (1975-1990.)
Son deuxième film, Journal Intime du Liban (2024) produit par Myriam Sassine (Abbout Productions) et Carine Ruszniewski (Gogogo Films). Myriam raconte par le biais de l’intime, l’histoire récente du Liban à travers 3 personnages qu’elle suit de 2018 à 2022. Le film a fait sa première à la Berlinale et a été ensuite sélectionné et primé dans plus de 50 festivals dans le monde.
Myriam est membre de plusieurs jurys et commissions de cinéma tel que le CNC. Elle est membre fondatrice de l’association Rawiyat-Sisters in Film, qui soutient les femmes réalisatrices du monde arabe et de la diaspora.