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JOURNAL INTIME DU LIBAN

Documentaire / Liban, France, Qatar, Arabie Saoudite

Maudits sur trois générations ! Dans un pays pris en otage, trois habitants de Beyrouth tentent de survivre: Georges, vétéran hanté par le passé, Joumana, militante candidate à la députation, et Perla Joe, artiste engagée. Un récit intime et brûlant d’un pays en perpétuelle quête de liberté.

Année

2025

RÉALISATION

Myriam EL HAJJ

SCENARIO

Myriam EL HAJJ

AVEC

-

FICHE TECHNIQUE

1h50 - Couleur - Dolby Digital 5.1

DATE DE SORTIE

15 OCTOBRE 2025

BIOGRAPHIE DE LA RÉALISATRICE

Née à Beyrouth, Myriam el Hajj est une réalisatrice libanaise de documentaires et de fictions, reconnue pour son regard audacieux et engagé sur la société libanaise. Elle est diplômée en audiovisuel de l’Université Libano-Américaine (LAU) ainsi qu’en réalisation de cinéma puis en théâtre de l’Université de Paris-8 Vincennes Saint-Denis. En parallèle de sa pratique en tant que cinéaste, elle enseigne le cinéma à l’Académie Libanaise des Beaux-Arts (ALBA), où elle contribue activement et depuis plus de 10 ans à former une nouvelle génération de cinéastes libanais. Elle intervient ponctuellement à la Fémis et notamment à l’Université d’été de la Fémis (2025).

 

Son cinéma, à la fois intime et politique, explore des thèmes tels que la mémoire collective, les conflits identitaires, la corruption, et la complexité des rapports humains dans un Liban en perpétuel changement. Elle se fait remarquer avec son premier long-métrage documentaire Trêve (2015), qui suit son oncle et ses amis, anciens miliciens de la guerre civile libanaise (1975-1990.)

 

Son deuxième film, Journal Intime du Liban (2024) produit par Myriam Sassine (Abbout Productions) et Carine Ruszniewski (Gogogo Films). Myriam raconte par le biais de l’intime, l’histoire récente du Liban à travers 3 personnages qu’elle suit  de 2018 à 2022. Le film a fait sa première à la Berlinale et a été ensuite sélectionné et primé dans plus de 50 festivals dans le monde. 

 

Myriam est membre de plusieurs jurys et commissions de cinéma tel que le CNC. Elle est membre fondatrice de l’association Rawiyat-Sisters in Film, qui soutient les femmes réalisatrices du monde arabe et de la diaspora.

CE QU'EN DIT LA PRESSE

L’Obs

Porté par trois voix principales (un vétéran, une femme politique à la carrière entravée et une artiste engagée), mais aussi celles de son autrice et du peuple libanais, ce documentaire est une immersion politique et humaine remarquable dans l’histoire récente du Liban.

 

Cahiers du Cinéma

[…] Myriam El Hajj parvient à dépasser la simple chronique pour mettre chaque évènement dans la perspective du contexte dont il procède et que [les personnes qu’elle filme] tentent de transformer.

 

Les Fiches du Cinéma

À travers une mise en abyme réussie, Myriam El Hajj unit le destin tragique, voire maudit, du Liban, et celui de trois Beyrouthins de générations et de classes sociales différentes, mais pareillement unis par la révolte, la colère et la résilience.

 

Les Inrockuptibles

Et c’est vraiment ce sauvetage très concret […] qu’accomplit Journal intime du Liban qui nous raconte aussi peut-être que dans un monde comme le nôtre l’intime et le “je” ne peuvent plus se suffire et se conjuguent forcément aux voix des autres.

 

Première

Il en résulte un film vivant, foisonnant, qui traduit les coups d’éclats et d’arrêts d’une lutte en marche. « Je ne veux pas attendre un miracle, je veux changer les choses… » entend-on.

 

Télérama

Le résultat est bouleversant, qui se regarde plus comme un témoignage fort sur l’époque que comme un objet cinématographique innovant.