LES FICHES DU CINÉMA
Ce remarquable documentaire nous montre l’envers de notre monde connecté ; les hommes, femmes et enfants exploités, tués pour que notre joie demeure.
ABUS DE CINÉ
En mettant des images, et surtout des vies et des visages, sur ce que l’on sait déjà de l’exploitation des ressources dans les pays d’Afrique, Leynaud touche en plein cœur.
OUEST FRANCE
Un documentaire édifiant.
L’OBS
Parmi eux, Ujumbe, jeune père de famille. Vous ne l’oublierez pas, ni les quelques autres locaux (un négociant, un policier, une prostituée…) que suit Jean-Gabriel Leynaud, tous écrasés par le pouvoir du coltan et par un néocolonialisme économique auquel le documentariste donne dignement chair.
LE MONDE
Introduit dans ce milieu grâce à des habitants et conseillé par des chercheurs, Jean-Gabriel Leynaud révèle dans son film un microcosme hallucinant : groupes armés surveillant les « creuseurs », files d’humains à la peau recouverte de boue séchée, enfants attirés par le gain qui ont quitté l’école. Ou encore ce plan fugace devant l’entrée d’un sous-sol qui vient de s’effondrer. Tout cela pour des téléphones.
PREMIÈRE
La terre de la République Démocratique du Congo en est fertile et incite des populations pauvres à l’extraire à mains nues dans des conditions rendues encore plus dangereuses par les règlements de compte entre groupes armés. Ce documentaire suit femmes, hommes et enfants dans cet enfer montagneux et pose un regard lucide sur l’une des nombreuses aberrations de notre monde moderne.
TÉLÉRAMA
En suivant au plus près ce creuseur, mais aussi un revendeur de coltan, un policier en service sur ces terres suscitant de multiples convoitises, un enseignant qui tente d’éloigner ses élèves des mines, le documentariste Jean-Gabriel Leynaud dessine les contours d’un système qui asservit les plus pauvres… et profite aux multinationales de l’électronique.