A New-York, un salon de massage chinois sert de refuge à Didi, Amy et leurs amies. Loin de leur pays d’origine, elles forment une vraie famille.
Quand Didi disparaît, Cheung, son amant, tente de trouver avec Amy l’espoir d’une nouvelle vie…
Loading...
A New-York, un salon de massage chinois sert de refuge à Didi, Amy et leurs amies. Loin de leur pays d’origine, elles forment une vraie famille.
Quand Didi disparaît, Cheung, son amant, tente de trouver avec Amy l’espoir d’une nouvelle vie…
TOUS LES JOURS : 11h50, 13h55, 16h05, 20h10 (sauf mardi)
MAR. 18 : 18h20
TOUS LES JOURS : 18h00
MER 19 • VEN 21 • DIM 23 • MAR 25 : 13h50
MER 19 • JEU 20 • DIM 23 • LUN 24 : 21h50
JEU 20 • SAM 22 • LUN 24 : 11h50
Constance Tsang est une réalisatrice et scénariste sino-américaine basée à New York. Diplômée de l’Université de Columbia avec un Master en écriture scénaristique et réalisation, elle y obtient une bourse du Robert Gore Rifkind Launch Fund.
Son court métrage Beau est sélectionné par un jury de professionnels lors de la présentation de sa thèse et remporte le prix du jury de la Directors Guild of America dans le cadre des 26ème Annual Student Film Awards. Le film est projeté au Brooklyn Film Festival, au Los Angeles Asian Pacific Film Festival et au Melbourne Queer Film Festival, entre autres. Elle est soutenue dans ses projets par Starlight Stars Collective et Tribeca Film. Blue Sun Palace est son premier long métrage.
Les origines de Blue Sun Palace remontent à la perte de mon père lorsque j’avais 16 ans. Après sa mort, ma mère et moi avons déménagé de Flushing*, là où le film se déroule. À l’époque, je ne savais pas comment gérer le deuil. Je l’ai laissé derrière moi en même temps que notre maison.
J’ai commencé à écrire ce film avec la volonté de renouer avec mon passé ainsi qu’avec la communauté que nous avions quittée. Ce que je ne réalisais pas, c’est que cette histoire me permettrait aussi de renouer avec mon père. J’ai réfléchi aux décisions que nous prenons lorsque nous perdons un être cher. En particulier, les relations dans lesquelles nous nous engageons et le réconfort que nous cherchons chez les autres, même si ce ne sont pas forcément les bonnes personnes. Lorsque j’ai achevé le scénario, je m’étais séparée de mon partenaire de longue date.
Le processus d’écriture d’un film aussi lié émotionnellement à ce que j’avais vécu a mêlé mes souvenirs à mes désirs. Le deuil est le thème principal, mais il est aussi question de réconfort, d’amour, de foyer. En regardant Blue Sun Palace maintenant, je comprends ce que le film signifie pour moi – c’est une lettre aux fantômes de mon enfance, à mes parents qui sont arrivés aux Etats-Unis avec un rêve et ont dû se contenter d’autre chose, à mon père que je comprends désormais, et à moi-même alors que j’ai appris à réévaluer la perte dans ma vie.
Constance Tsang
*Flushing est un petit quartier du Queens qui compte plus de 70 000 habitants d’origine asiatique. C’est le plus grand Chinatown de New York City
BANDE À PART
Un mélo sublime et délicat.
CAHIERS DU CINÉMA
Les marques de l’hommage renforcent la mélancolie : les images que Tsang convoque sont de la même matière que le monde qu’elle réinvente, vouées à se voiler puis à se dissoudre dans la nuit implacable du présent.
LE MONDE
Dans l’écoulement du plan se joue aussi celui des affects, cette arythmie mélancolique qui traduit le déracinement. Sur ce style plane tout du long la tutelle des nouvelles vagues taïwanaises, plus particulièrement le cinéma de Tsai Ming-liang, auquel fait signe la présence de Lee Kang-sheng, figure centrale de ses films.
LES FICHES DU CINÉMA
C’est un beau premier film que réalise Constance Tseng, dont l’écriture fait briller les personnages.
LES INROCKUPTIBLES
Avec ce premier long métrage, présenté à la Semaine de la critique, la réalisatrice offre un beau mélodrame atmosphérique sur la solitude et le deuil.
LIBÉRATION
La cinéaste, qui filme son quartier natal, se fait l’observatrice d’états discrets de l’exil contemporain. Procédant par imprégnation vaporeuse, « Blue Sun Palace » ne vise jamais l’ampleur du théorème ou du panorama circonstancié sur l’immigration, s’offrant avec la touchante modestie d’une aquarelle.
OUEST FRANCE
Un portrait tout en finesse.
CINEMATEASER
De cette poignée de personnages, filmés avec douceur, souvent en plan séquence pour leur laisser le temps d’exister, Constance Tsang livre une lente réflexion sur l’exil, sur ceux qui refusent d’être prisonniers d’un lieu, d’une personne ou d’un sentiment.
L’OBS
Nul happy ending à la fin de la séance, un petit ventre mou dans la deuxième moitié, mais pour un premier rendez-vous avec une autrice à suivre, ce « Blue Sun Palace » mérite le détour.
LE JOURNAL DU DIMANCHE
Même si le récit a tendance à s’étirer, on est touché par sa pudeur, son extrême délicatesse et son humanité, à travers le portrait d’individus déracinés.
PREMIÈRE
L’aspect documentaire qui prévalait va dès lors laisser entrer pleinement la fiction, à travers le personnage de l’amant de la jeune femme assassinée qui se rapproche d’une de ses amies masseuses pour affronter le deuil et l’insoutenable absence ensemble. Le tout avec une grâce et douceur inouïe qui tranchent subtilement avec la violence des situations. Une réalisatrice à suivre.
TÉLÉRAMA
Une chronique douce-amère sur le deuil et la renaissance, ou l’art de reprendre goût aux plaisirs simples.