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Le Chelsea Hotel, temple de l’art et repère de la contre-culture à New York depuis plus d’un siècle se transforme en hôtel de luxe. Coincés entre un passé mythique et un futur incertain, ses derniers résidents tentent de se réinventer malgré le chaos du chantier.
2022
Joe ROHANNE et Maya DUVERDIER
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1h20 – Couleur – Dolby Digital 5.1
28 Août 2024
L’aventure de DREAMING WALLS a commencé en 2018, lorsque nous nous sommes promené.e.s le long de la 23ème rue à New York et avons reconnu, cachée derrière un grand échafaudage, la célèbre façade du Chelsea Hotel.
Le néon y était toujours suspendu, tel que Patti Smith le décrit dans son livre « Just Kids » qui nous a, tout.e.s les deux, beaucoup marqué.e.s. A l’époque, nous étions fasciné.e.s par la vie d’artiste du New York des années 70 et rêvions de cette « chambre à soi » que le Chelsea a toujours offerte aux créateurs de toute sorte, origine et classe sociale comme Leonard Cohen, Janis Joplin, Milos Forman et tant d’autres.
Lorsque, décidé.e.s à entrer, nous poussons la porte de ce grand bâtiment en brique rouge et tombons nez-à-nez avec la gardienne, nous devons la convaincre de nous laisser passer. Depuis huit ans, le Chelsea Hotel est en travaux, fermé au public. Du plâtre tombe des murs, des câbles courent sur les plafonds. Ce que nous découvrons en pénétrant à l’intérieur est bien loin de l’image fantasmée de ce lieu mythique que nous avions en tête.
Dans le lobby, nous rencontrons Merle Lister, l’une des résidentes, qui immédiatement nous invite dans sa chambre. Elle nous partage son vécu et se confie sur les moments difficiles qu’elle traverse du fait de cette transformation du Chelsea en hôtel de luxe.
Durant deux années, nous avons rencontré et filmé d’autres résidents, qui vivent et créent toujours au milieu du chaos du chantier. Comme Merle, ils sont les «irréductibles du Chelsea», restés dans l’ombre des artistes et des événements qui ont construit sa légende et en constituent sa mémoire vive. Ils rappellent que l’hôtel, malgré ses airs d’hospice rock’n roll, demeure un authentique toit, et pas seulement le vestige d’une utopie en voie de marchandisation. DREAMING WALLS vous y fait entrer par une porte dérobée. Nous vous souhaitons un agréable séjour !
RÉALISATION Joe Rohanne & Maya Duverdier
PRODUCTION Hanne Phlypo & Quentin Laurent
COPRODUCTION Frédéric de Goldschmidt, Simone van den Broek & David Herdies
COPRODUCTION EXÉCUTIVE Lori Cheatle & Martin Scorsese
IMAGE Joachim Philippe & Virginie Surdej
MONTAGE Alain Dessauvage, Julie Naas & Marie-Hélène Dozo
COMPOSITEUR Michael Andrews
UNE PRODUCTION Clin d’oeil films, Les Films de l’œil sauvage, Media International, Basalt Film & Momento Film
EN ASSOCIATION AVEC Hard Working Movies
CULTUROPOING.COM
On retiendra surtout qu’au cœur de l’édifice labyrinthique de Dreaming Walls, dont les tours et détours peuvent perdre le spectateur, se niche la limpidité d’une bouleversante histoire d’amour.
L’HUMANITÉ
Un documentaire envoûté et spectral.
LES FICHES DU CINÉMA
Approche impressionniste de la métamorphose d’un lieu mythique, le Chelsea Hotel, en résidence de luxe, ce documentaire mêle passé et présent, habitants d’hier et d’aujourd’hui pour capter les derniers songes de cet extraordinaire creuset artistique.
LES INROCKUPTIBLES
Habile mélange d’archives et de vues des appartements débordant de souvenirs, Dreaming Walls tente de ressusciter les fantômes de la contre-culture qui hantent le capitalisme en marche.
LIBÉRATION
Dans un beau documentaire, les Belges Maya Duverdier et Joe Rohanne retracent l’histoire du Chelsea Hotel, temple artistique new-yorkais transformé en hôtel de luxe.
aVoir-aLire.com
En filmant le fameux Chelsea Hotel, Dreaming Walls s’illumine de portraits d’artistes qui luttent pour y demeurer le plus longtemps possible. Un documentaire original et fascinant entre utopies d’hier et réinvention d’un futur incertain.
L’OBS
Dans ce documentaire, entre passé et présent, fatalisme et message d’espoir, les réalisateurs saisissent l’essence magique de ce lieu dont on jurerait que les murs parlent.
LE MONDE
C’est ici, en pleins travaux, qu’intervient le film, qui enregistre dans la violente mutation en cours la vaine résistance et les rêves dissipés des derniers locataires, la cohorte des fantômes venant à leur suite hanter ces lieux jadis saisis par l’utopie.
TÉLÉRAMA
On ne compte plus les films et documentaires consacrés à ce légendaire foyer de la culture underground new-yorkaise, mais tout n’a pas encore été dit, semblent parier deux réalisatrices belges. Leur Dreaming Walls, aussi malin que touchant, s’ouvre sur des archives et avance comme un film de fantômes.