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LA TAVERNE DE LA JAMAÏQUE

Fiction / Royaume-Uni

À la mort de sa mère, la jeune Mary Yellan part en Cornouailles retrouver la seule famille qui lui reste : sa tante Patience et son mari Joss. Ce dernier est le tenancier de la taverne de la Jamaïque, un lieu à la réputation des plus sordides, repaire des brigands du coin. Le soir de son arrivée, Mary sauve la vie d’un des malfrats, Jem Trehearne, accusé d’avoir volé une part de leur dernier butin. Tous deux parviennent à s’échapper de la taverne et trouvent refuge chez l’excentrique juge Pengallan. Mais ils ignorent que ce dernier est en réalité le chef des bandits, à la tête de toutes les opérations de pillage…

Année

1939

RÉALISATION

Alfred HITCHCOCK

SCENARIO

Sidney GILLIAT et Joan HARRISON, d’après le roman de Daphné Du MAURIER

AVEC

Charles LAUGHTON, Maureen O’HARA, Leslie BANKS, Emlyn WILLIAMS, Robert NEWTON

FICHE TECHNIQUE

1h39 - N&B - Dolby Digital 5.1

DATE DE REPRISE

23 JUILLET 2025

HORAIRES DU 6 AU 12 AOÛT 2025

MER 6 : 20h10

À PROPOS

Réalisé en 1939, La Taverne de la Jamaïque est le dernier film de la période britannique d’Alfred Hitchcock. Quelques mois auparavant, le réalisateur signe un contrat avec le producteur américain David O. Selznick pour partir tourner aux États-Unis, où sa renommée ne fait que croître de film en film. En attendant son départ, il décide d’adapter un roman d’aventures écrit en 1936 par Daphné du Maurier, qui connut un grand succès lors de sa parution. Il s’agit de la première adaptation hitchcockienne de la romancière britannique, avant Rebecca qu’il tourne l’année suivante, et Les Oiseaux en 1963. Ce projet-ci lui a été amené par l’un des acteurs principaux du film, Charles Laughton – interprétant le rôle du juge Pengallan –, qui vient de co-fonder sa société de production Mayflower Pictures. C’est également Laughton qui repère la toute jeune actrice Maureen O’Hara, alors âgée de dix-huit ans, et dont la carrière sera véritablement lancée grâce à ce film.

 

La Taverne de la Jamaïque est une oeuvre singulière dans la filmographie du réalisateur, ses oeuvres se situant plutôt du côté du film d’espionnage (L’Homme qui en savait trop en 1934) ou de l’intrigue policière (Jeune et innocent en 1937) que du récit d’aventures en costumes. Le génie du cinéaste est de ne jamais tomber dans le piège de la reconstitution historique ; Hitchcock réalise ici une oeuvre personnelle qui met en avant un certain nombre de ses thèmes de prédilection – la question des faux-semblants, de la dualité des personnages, l’innocence bafouée – en optant pour une esthétique proche de l’expressionnisme qui sied merveilleusement à ce récit aux accents gothiques. Grand succès public à sa sortie, La Taverne de la Jamaïque contient tous les ingrédients qui font la puissance et la splendeur des chefs-d’oeuvre hitchcockiens, à (re)découvrir dans sa superbe version restaurée 4K à l’occasion des 75 ans du film !

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