Fiction / Italie, France

PRIMADONNA

Sicile, 1965. Lia a grandi dans un village rural. Elle est belle, têtue et sait ce qu’elle veut. Lorenzo, fils d’un patron local, tente de la séduire. Lorsqu’elle le rejette, fou de rage, il décide de la prendre de force. Au lieu d’accepter un mariage forcé, Lia le traîne au tribunal. Cet acte va pulvériser les habitudes sociales de son époque et va ouvrir la voie au combat pour les droits des femmes.

ANNÉE
RÉALISATION
SCENARIO
AVEC
FICHE TECHNIQUE
DATE DE SORTIE

2022

Marta SAVINA

Marta SAVINA

Claudia GUSMANO, Fabrizio FERRACANE, Francesco COLELLA, Manuela VENTURA

1h40 – Couleur – Dolby Digital 5.1

17 janvier 2024

NOTE DE LA RÉALISATRICE

La nécessité de raconter cette histoire découle d’une réflexion sur le thème de l’autodétermination. Il a toujours été fascinant pour moi d’essayer de savoir comment réagir aux actes de violence et de prévarication sans, d’une part, céder à la violence de la vengeance et, d’autre part, éviter de devenir une victime. L’histoire de Lia découle précisément de la recherche d’une troisième voie, très souvent refusée aux femmes – tant dans la réalité qu’au cinéma – qui sont réléguées dans des rôles binaires : Madone ou salope, vengeresse ou soumise, épouse ou vieille fille

 

Il y avait aussi le désir de raconter une Sicile archaïque, liée aux traditions, que j’ai vécues de près grâce à ma famille paternelle, et qui soit loin des clichés du genre, en essayant de raconter les personnages à travers un territoire sauvage et imperméable comme celui des monts Nebrodi, où les villages gardent encore une saveur intemporelle. C’est cette dimension d’intemporalité que j’ai voulu insuffler au film, pour qu’une histoire qui se déroule dans les années 1960 puisse continuer à trouver un écho auprès du public contemporain

 

Marta Savina

À PROPOS DE LA RÉALISATRICE

Marta est une scénariste et une réalisatrice qui aime aborder des sujets d’actualité et complexes concernant les femmes. Elle a vécu et étudié à Londres avant de s’installer aux États-Unis, où elle a obtenu un master en réalisation à l’UCLA (Université de Californie à Los Angeles). Son court-métrage Viola, Franca (2017) a remporté plusieurs prix, notamment l’Emmy du Meilleur Film Dramatique

 

Ce dernier a été nommé au David di Donatello et a été sélectionné au Tribeca Film Festival, puis a poursuivi son chemin vers Venise et le Raindance Film Festival. « Primadonna » est son premier long-métrage.

LISTE ARTISTIQUE ET TECHNIQUE

Lia Crimi : Claudia Gusmano
Pietro Crimi : Fabrizio Ferracane
Amedeo Orlando : Francesco Colella
Sara Crimi : Manuela Ventura
Lorenzo Musicò : Dario Aita
Ines Faranda : Thony
Ragona – L’Avocat : Gaetano Aronica
Tindaro : Maziar Firouzi
Mario Crimi : Francesco Giulio Cerilli
Dona Zain : Paolo Pierobon

 

Scénario & réalisation : Marta Savina
Photographie : Francesca Amitrano (A.I.C. – Imago)
Décors : Rachele Meliadò
Costumes : Francesca Rodi
Montage : Paola Freddi
Son : Francesco Cavalieri
Musiques originales : Yakamoto Kotzuga
Créations musicales artistiques : C.A.M. srl – Goodlab srl
Casting : Sara Casani, Marta Mancuso, Francesco Vedovati (U.I.C.D.)
Production délégué : Filippo Deodato
Assistante réalisateur : Daniela Baldassarre
Co-production France-Italie : Capri Entertainment, Medset Film
avec : Tenderstories
En collaboration avec : RAI Cinema, Vision Distribution, Sky
Produit par : Virginia Valsecchi, Medset Film, Moreno Zani, Malcom Pagani

CE QU'EN PENSE LA PRESSE

LE PARISIEN

Magnifique dans sa façon de raconter un combat des petits contre les puissants, mais aussi dans description des charmes et des misères de la Sicile d’antan, le film est emporté par une splendide héroïne, remarquablement campée par une jeune comédienne sicilienne, Claudia Gusmano. Une belle découverte…

 

LES FICHES DU CINÉMA

S’inspirant de l’histoire d’une pionnière des droits des femmes, Marta Savina délivre un récit poignant, porté par l’interprétation puissante de son actrice.

 

TÉLÉRAMA

Dans une Sicile rétrograde, au cœur des années 1960, un récit d’émancipation universel à la mise en scène moderne.

 

L’OBS

Sur un scénario épousant la solidité démonstratrice d’une fiction pour « les Dossiers de l’écran », la cinéaste cisèle le portrait d’une jeune fille, à peine sortie de l’adolescence, en lutte contre les hostilités sociétales et religieuses. Et fait le procès d’une époque, en écho au sort des femmes dans l’Italie contemporaine. Un rien scolaire mais salutaire.

 

LES INROCKUPTIBLES

« Primadonna » fait de prime abord redouter le déroulé d’une reconstitution historique en pilotage automatique. Mais il réserve, dans son académisme de façade, des moments d’affranchissement intenses qui expliquent, on le comprend à rebours, pourquoi il distille une aura étonnamment claire et lumineuse.