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Addi, 14 ans, est élevé par sa mère clairvoyante qui perçoit l’avenir dans les rêves. Il prend sous son aile Balli, un garçon introverti et en marge, victime d’harcèlement scolaire. En l’intégrant à sa bande, ces garçons désœuvrés et livrés à eux-mêmes explorent la brutalité et la violence, comme seuls moyens d’expression et d’exister. Alors que les problèmes du groupe s’aggravent, Addi commence à vivre une série de visions oniriques. Ses nouvelles intuitions lui permettront-elles de les guider et de trouver leur propre chemin ?
2024
Guðmundur ARNAR GUÐMUNDSSON
Guðmundur ARNAR GUÐMUNDSSON
Birgir DAGUR BJARKASON, Áskell EINAR PÁLMASON, Viktor BENÓNÝ BENEDIKTSSON
2h03 – Couleur – Dolby Digital 5.1
25 Septembre 2024
Alors que je cherchais une idée de scénario pour mon deuxième long métrage, certains rêves me hantaient et ne cessaient pas, jusqu’à ce que je commence à écrire cette histoire.
Mes amis d’enfance et moi venons de familles ouvrières modestes. Mais notre monde était particulier. Les comportements violents faisaient partie de notre quotidien. De plus, dans ma famille, il y avait une forte croyance envers les phénomènes surnaturelles et l’interprétation des rêves. Les Belles Créatures réunit tous ces éléments. C’est une histoire d’amitié pleine d’énergie juvénile, d’espoir et de sentiments confus. Elle parle d’un groupe de garçons qui se sentent rejetés mais qui trouvent du soutien les uns chez les autres.
Les Belles Créatures pose plusieurs questions : Qu’est-ce que la véritable amitié ? Des jeunes qui semblent être de mauvaises influences peuvent-ils quand même être de bons amis ? Comment trouve-t-on son propre chemin ? Faut-il écouter son intuition ?
En tant que cinéaste, j’espère offrir au public une expérience authentique de l’adolescence. J’aimerai qu’il vive l’histoire de ces garçons comme s’ils étaient là avec eux. J’adore les aspects visuels et poétiques du cinéma et je crois fermement à l’importance des récits que nous racontons sur grand écran.
Je me suis lancé dans la réalisation de films parce que je voulais émouvoir les gens et enrichir leurs sens, comme de nombreux grands films l’ont fait pour moi. J’espère que Les Belles Créatures touchera les spectateurs, avec une histoire sur l’amitié, l’intuition et l’acceptation de soi.
Né en 1982 en Islande, diplômé de l’académie des Arts d’Islande, Guðmundur Arnar Guðmundsson s’installe au Danemark afin d’étudier l’écriture de scénarios. Ses courts métrages et son premier long métrage ont été présentés et récompensés dans de nombreux festivals. Parmi ces distinctions figurent le Festival de Cannes, le Festival de Venise et une nomination aux European Film Awards. Son premier long métrage, Heartstone : un été islandais, a été présenté en première à la compétition Venice Days en 2016 et a remporté plus de 50 récompenses à travers le monde.
FRANCEINFO CULTURE
Servi par des jeunes acteurs éblouissants, « Les Belles Créatures » est un film édifiant, sans concessions, dont on sort tourneboulé comme après un passage dans une lessiveuse.
LIBÉRATION
Gudmundsson, doué d’un génie du récit dans l’avancée impressionniste, discrète et volcanique, réalise une œuvre incroyable d’utopie. Tout un art : faire un grand film doux sur la grande violence.
MAD MOVIES
[…] des acteurs amateurs formidables et attachants ; une bande magnifique contre le reste du monde dans la lignée du « Stand By Me » de Rob Reiner.
OUEST FRANCE
Un film sur le harcèlement scolaire, par le prisme du fantastique, pour délivrer des messages puissants.
CAHIERS DU CINÉMA
La singularité du film tient dans les questions précises que l’Islandais creuse délicatement. Sur la base d’un travail abouti avec ses jeunes acteurs, dont il tire des figures attachantes, il dépeint avec acuité une perméabilité entre violence et érotisme, agressivité et soin.
LE MONDE
Si Les Belles Créatures semble citer sagement ses références et s’avère assez prévisible dans ses conclusions (le tragique social, la brutalité comme racine et horizon), le film est traversé par des éclats d’ultraviolence cathartiques, presque réjouissants, qui finissent par sortir le récit de son programme tout tracé.
PREMIÈRE
Et au moment où le film semble atteindre son acmé, le récit prend un virage lorsque le rôle de protagoniste change de mains, introduisant au passage des éléments surnaturels, le tout avec une fluidité déconcertante.
TÉLÉRAMA
On se laisse finalement happer par la force de ces séquences oniriques, autant que par l’énergie sombre de ces jeunes garçons qui grandissent avec leurs poings.
aVoir-aLire.com
Attachant et incisif, ce portrait d’ados à la dérive confirme l’originalité de style son réalisateur et présente un regard original sur les laissés-pour-compte de la société islandaise.